Migrations, exils, exodes, errances ou simple vagabondage, on retrouve un fidèle compagnon d'aventure : le violon.
Léger et facilement transportable, le violon a été l'instrument de prédilection des musiciens mobiles. Accompagnant les danses, à la cour comme dans les villages, compagnon d'infortune et fidèle camarade, il traverse tous les milieux sociaux et parcourt le monde entier.
Au XVIIème siècle, il se fait petit et dépliable, devenant « pochette » pour les maîtres à danser faisant partie, à Paris, de la communauté des joueurs d'instruments et dont le chef avait le titre de "roi des violons".
Dans un autre registre, le violon est aussi devenu l'instrument de prédilection des minorités ethniques persécutées : Juifs Russes, Tziganes d'Europe de l'Est, Arméniens, Gitans... Il a également accompagné les musiciens mobilisés pendant la grande guerre partant au front avec leur instrument.
Avec son violon, son ukulélé et sa voix, Marie Salvat déambule dans les couloirs et les chambres des services hospitaliers pour partager quelques mélodies, un éventail de sensations et autant d'histoires personnelles et incroyables dont la musicienne se fait le relai, diffusant un peu des mémoires oubliées...
En partenariat avec le CHU Dijon Bourgogne et le Centre régional de lutte contre le cancer Georges-François Leclerc